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Cet article évalue l'ampleur de la variabilité climatique dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord à l'aide de tests de changement structurel des séries temporelles. La région est très sensible au changement climatique, car elle est l'une des régions les plus sèches et les plus pauvres en eau du monde. L'étude vise à identifier les ruptures structurelles dans les séries chronologiques de températures et de précipitations de 1901 à 2012. Plus précisément, une analyse statistique est réalisée sur la base d'un modèle de changement structurel (Bai et Perron 1998, 2003a) pour les températures et les précipitations dans 19 pays. Les résultats indiquent des changements structurels significatifs dans les modèles de température et de précipitations au cours de la période d'observation, et suggèrent que la variabilité climatique a effectivement commencé à se produire dans toute la zone d'étude, l'année 1990 marquant un tournant en termes de réchauffement climatique. Les pays d'Afrique du Nord, le Qatar et les Émirats arabes unis ont connu un grand nombre de ruptures dans les variables de température entre 1901 et 2012, tandis que les autres pays ont connu moins de ruptures. En ce qui concerne l'aspect saisonnier des précipitations, les résultats de l'indice de saisonnalité des précipitations individuelles démontrent une forte variabilité saisonnière des précipitations d'une année à l'autre. Les résultats montrent que les précipitations dans les pays de la région sont irrégulières tout au long de l'année et qu'elles varient de saisonnières à extrêmement saisonnières tout au long de la période étudiée. Ces résultats ont des implications importantes pour la gestion des ressources en eau, l'agriculture, la santé humaine et les écosystèmes de la région.

Référence :

Amouzay, H.; Chakir, R.; Dabo-Niang, S.; El Ghini, A.
Structural Changes in Temperature and Precipitation in MENA Countries
A paraître in :  Earth Systems and Environment, (2023)

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