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Contexte :

Les écosystèmes terrestres échangent de nombreux composés avec l’atmosphère et jouent un rôle important de source et/ou puits de composés atmosphériques. Ces composés peuvent avoir des conséquences sur le climat (cas des gaz à effet de serre), sur la qualité de l’air (cas des polluants) et in fine sur la santé humaine et/ou le fonctionnement des écosystèmes.

Afin de comprendre, quantifier et prédire les échanges d’énergie et de polluants entre l’atmosphère et la végétation, l’UMR ECOSYS développe depuis plusieurs années le modèle SurfAtm (Personne et al. 2009 ; Stella et al. 2011, 2013). Après de nombreux développements, il est maintenant capable d’estimer les échanges radiatifs, de flux de chaleur sensible et latente, et de plusieurs polluants gazeux atmosphériques à savoir l’ammoniac (NH₃), l’ozone (O₃) et les pesticides sur différent types d’écosystèmes (prairies, cultures, forêts). Plus récemment, il a été couplé avec un modèle de microclimat urbain afin de quantifier l’impact de la végétation urbaine sur le microclimat en ville.

Actuellement, les particules fines (PM) font l’objet de préoccupations sociétales majeures compte tenu de leurs impacts sur la santé publique et tout particulièrement en ville. En conséquence, l’UMR investit dans l’évolution du modèle SurfAtm pour intégrer les effets de la végétation en ville, notamment vis-à-vis des particules.

Missions et déroulement du stage :

L’objectif de ce stage sera de concevoir et tester un module d’échanges de particules fines intégré dans le modèle SurfAtm, étape préalable à la quantification de l’effet de la végétation urbaine sur l’amélioration de la qualité de l’air en ville. Le stage se déroulera selon les étapes suivantes :

-          Synthèse bibliographique des études existantes sur le sujet, en particulier des paramétrisation existantes pour modéliser les échanges de PM à l’échelle d’une parcelle et d’un quartier,

-          Conception du module et ses paramétrisations pour les particules, si besoin, comparaison des formulations

-          Intégration dans le modèle générique SurfAtm,

-          Tests de sensibilités du module spécifique,

-          Scénarisation sur l’effet de la végétation sur les flux de PM (hauteur, densité, etc…)

Compétences requises :

-          Connaissances en modélisation, sciences de l’environnement et/ou mécanique des fluides

-          Intérêt pour les approches de modélisation

-          Intérêt pour les questions environnementales

-          Autonomie et rigueur

-          La maitrise du langage C est un plus

Environnement de travail :

Le(la) stagiaire sera basé(e) à Palaiseau, dans les locaux de l’UMR INRAE/AgroParisTech ECOSYS. Ce travail s’insèrera également dans les travaux du « Lab Recherche-Environnement Vinci-ParisTech » dont AgroParisTech est partie prenante.

L’encadrement sera assuré par :

-          Sébastien Saint-Jean (Sebastien.Saint-Jean@agroparistech.fr)

-          Patrick Stella (patrick.stella@agroparistech.fr)

-          Erwan Personne (erwan.personne@agroparistech.fr)

Contrat :

Le stage donnera lieu à une gratification de 508.20 euros mensuels + remboursement de 50% du titre de transport.

Une poursuite en thèse est envisageable à l’issue de ce stage.

Modalités de candidature :

Envoyer un CV détaillé, une lettre de motivation et les coordonnées d’une personne référente à :

-          Sébastien Saint-Jean (Sebastien.Saint-Jean@agroparistech.fr)

-          Patrick Stella (patrick.stella@agroparistech.fr)

-          Erwan Personne (erwan.personne@agroparistech.fr)